Ancienne route de la Soie et vaste rĂ©gion constituĂ©e des cinq rĂ©publiques issues de lâex-URSS â Kazakhstan, Kirghizistan, OuzbĂ©kistan, Tadjikistan et TurkmĂ©nistan â et de leurs marges â SibĂ©rie russe, Xinjiang chinois, zone Afghanistan/Pakistan, pourtour caspien â, lâAsie centrale est devenue un espace gĂ©opolitique majeur.
Le sport gouverne le monde. Cette idĂ©e est communĂ©ment rĂ©pandue et trouve encore plus dâacuitĂ© au moment des grandes manifestations sportives internationales. On lâa mesurĂ© au moment des Jeux olympiques en Chine, plus rĂ©cemment lors des JO dâhiver de Sotchi et de la Coupe du monde de football au BrĂ©sil, ou encore dans les dĂ©bats sur la Coupe du monde de football, en 2018, en Russie et au Qatar, en 2022.
Dernier espace naturel encore quelque peu prĂ©servĂ©, lâArctique sera pourtant un enjeu gĂ©ostratĂ©gique majeur de demain.Â
La pauvretĂ© reste une constante de la condition humaine. La sollicitude des plus favorisĂ©s est toujours aussi nĂ©cessaire. Dâun certain point de vue, elle devient encore plus indispensable. La prospĂ©ritĂ© croissante des uns entraĂźne, par comparaison, des comportements de dĂ©sespoir, dâenvie, de haine, dâabattement chez ceux qui se rendent de plus en plus compte quâils restent au bord de la route du progrĂšs.
Aujourd'hui, d'importants bouleversements frappent les domaines conjoints du crime organisĂ© et du terrorisme, dont on voit bien qu'ils peuvent menacer la paix et la santĂ© publique, mĂȘme de pays modernes et solides.
La civilisation néolithique est terminée !
Rassemblant d'Ă©minentes personnalitĂ©s europĂ©ennes, la confĂ©rence organisĂ©e par EuropaNova, en octobre dernier, est extrĂȘmement riche. Elle soulĂšve des questions fondamentales sur lâavenir de lâEurope et, plus prĂ©cisĂ©ment, sur celui des EuropĂ©ens et de leurs enfants.
Nous revenons sur la révolution arabe. Parce que les soubresauts de ce mouvement commencé il y a bientÎt trois ans continuent, comme nous l'avions prévu, à dérouler leurs conséquences.
L'Amérique du Nord jette son ombre gigantesque sur celle du Sud, non seulement aux yeux de ses habitants, mais aussi à ceux des Européens.
Le prĂ©sent numĂ©ro de France Forum entame une rĂ©flexion sur la dĂ©rive de la puissance Ă©tatique, qui nâest plus la solution, mais le problĂšme face aux dĂ©fis grandissants que lance la mondialisation.
Les chiffres de l'injustice sociale sont éloquents : plus de 200 millions d'hommes et de femmes sont au chÎmage, 40 millions de jeunes sans emploi, la moitié de la population mondiale sans aucune couverture sociale, sans compter la question du travail forcé, celle des discriminations faites aux femmes ou les pressions exercées sur les libertés syndicales.
Ce numĂ©ro de la revue est consacrĂ© Ă notre avenir, Ă celui de nos enfants, parce quâil concerne la Chine.
A lâĂ©tĂ© 2012, le dĂ©partement amĂ©ricain de la Justice abandonne dĂ©finitivement toute poursuite pĂ©nale contre la banque dâaffaires Goldman Sachs.
La croissance est une idĂ©e nouvelle pour lâhumanitĂ©.
Une rĂ©alitĂ© nouvelle ! Elle a pris naissance en Occident au XIXe siĂšcle, en rĂ©sultat dâune rĂ©volution, qui nâĂ©tait pourtant pas celle de 1789 en France. Elle a concernĂ© au premier chef, en Angleterre dâabord, puis dans toute lâEurope, lâutilisation de lâĂ©nergie fossile. La machine Ă vapeur siffla, comme les locomotives dâalors, le dĂ©but de lâĂšre nouvelle. Comme alors Ă©galement, les esprits paralysĂ©s par leurs craintes et leurs prĂ©jugĂ©s sâopposent aujourdâhui au dĂ©veloppement des Ă©nergies provenant de la fusion de lâatome ou de lâextraction du gaz de schiste.
LâĂ©lection du prochain prĂ©sident des Etats-Unis est un Ă©vĂ©nement mondial.
A la diffĂ©rence de celle de la RĂ©publique française ! Parce que le pays qui choisira son chef en novembre pour quatre ans exerce, encore, son hĂ©gĂ©monie sur le monde entier. La faiblesse relative du gouvernement de la grande RĂ©publique amĂ©ricaine peut crĂ©er des inquiĂ©tudes chez ceux qui sont conscients, beaucoup plus semble-t-il que les candidats en prĂ©sence, de l'ampleur de la crise financiĂšre mondiale, du basculement des rapports de force vers lâAsie, de lâappauvrissement relatif des anciens bĂ©nĂ©ficiaires de la rĂ©volution industrielle...
Ce numĂ©ro de France Forum prend acte des transformations de la cellule familiale, tente dâabord dâouvrir une rĂ©flexion sur ce bouleversement historique, mais aussi de faire apparaĂźtre les Ă©lĂ©ments dâune refondation de la famille. Celle-ci ne disparaĂźtra pas, mais sâadaptera aux nĂ©cessitĂ©s et aux avantages de la globalisation.
LâĂ©lection prĂ©sidentielle de 1965 est tout sauf une Ă©lection comme les autres.
Câest la premiĂšre Ă©lection dâun prĂ©sident de la RĂ©publique au suffrage universel direct. Un dialogue entre un homme et un pays sâinstalle pour longtemps, loin des combinaisons partisanes et des arrangements parlementaires.
La sĂ©curitĂ© paraĂźt ĂȘtre la mission principale de lâĂtat. Lâhistoire nous enseigne que cette politie, cet ĂȘtre abstrait et nĂ©cessaire est nĂ© des catastrophes humaines, crĂ©Ă©es par lâanarchie.
Mais il apparaĂźt aujourdâhui que plus les Ătats semblent se renforcer, se compliquer, plus ils engendrent des rĂ©actions contraires à leur vocation premiĂšre, ils sont incapables dâĂ©radiquer les foyers de non-droit et de criminalitĂ© subsistant malgrĂ© un grand dĂ©ploiement de techniques nouvelles et coĂ»teuses. Une situation inquiĂ©tante.
Cette Ă©volution paradoxale a fait lâobjet dâun colloque organisĂ©, par la fondation Jean Lecanuet, le 18 janvier dernier au SĂ©nat, avec la participation dâĂ©minents spĂ©cialistes des problĂšmes de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure et extĂ©rieure.
Ce numéro de France Forum, sans prétendre détenir les clés de la solution, essaie de présenter au moins les questions que pose, à tous, la mondialisation en cours.
Elle va dĂ©clencher des processus dâadaptation dâune ampleur aussi considĂ©rable que ceux produits par la rĂ©volution industrielle du XIXe siĂšcle. Ils concerneront lâensemble des activitĂ©s humaines, ils entraĂźneront de lourdes consĂ©quences pour la planĂšte, au moment oĂč le seuil des 7 milliards dâhabitants vient dâĂȘtre dĂ©passĂ©.
Le monde arabe sâest rĂ©veillĂ©.
France Forum publie, ici, le compte rendu du colloque organisĂ© par la nouvelle fondation Jean Lecanuet, sous la prĂ©sidence du sĂ©nateur Yves Pozzo di Borgo, au SĂ©nat, le 27 juin 2011. Le thĂšme du colloque rĂ©pond Ă une interrogation rĂ©pandue en particulier dans lâUnion europĂ©enne et aussi chez beaucoup de rĂ©volutionnaires arabes.
Au singulier, malgrĂ© la diversitĂ© des Ătats chez lesquels des mouvements politiques dâimportance, des rĂ©voltes pacifiques ou brutales viennent de se manifester (le mot est significatif) depuis le dĂ©but de cette annĂ©e.
Il est trop tĂŽt pour savoir ce qui sortira de lâagitation actuelle. Combien de pays feront le choix de la dĂ©mocratie ? Quel effet cela aura-t-il sur « leur dĂ©veloppement Ă©conomique et social », jusquâĂ prĂ©sent entravĂ© et Ă©touffĂ© par des rĂ©gimes autoritaires renversĂ©s ou Ă©branlĂ©s ? Quels changements pour la femme qui a un rĂŽle clĂ© Ă jouer pour un avenir radieux ?
De maniĂšre assez inattendue, la tornade de la crise financiĂšre sâest tournĂ©e vers lâeuro. Celui-ci rĂ©siste par son poids, ses institutions, la qualitĂ© de ses dĂ©fenseurs.
La monnaie unique de lâUnion nâest pas nĂ©e dans lâambiguĂŻtĂ© : elle sâest toujours affirmĂ©e comme un pari, aussi bien chez Delors que chez Kohl ou Mitterrand. Celui que lâenthousiasme des EuropĂ©ens, doublĂ© de la nĂ©cessitĂ©, rassemblerait peu Ă peu les Etats dispersĂ©s dans leurs diffĂ©rences de productivitĂ© et de gestion.
Au siĂšcle dernier, « le monde civilisĂ© », dans le langage des diplomates, des grands Ă©ditorialistes jusque dans celui de M. Homais ou de M. de Norpois, Ă©tait lâexpression de la prĂ©pondĂ©rance â et de lâassurance satisfaite â de lâOccident.
LâirrĂ©sistible poussĂ©e de la globalisation oblige Ă reconsidĂ©rer cette conception. Au dĂ©but du XXIe siĂšcle, il apparaĂźt de plus en plus nettement que le resserrement des liens commerciaux, financiers, industriels du monde entraĂźnera une rĂ©vision radicale des anciennes relations culturelles. Cette transformation des rapports de force intellectuelle est en cours. Aboutira-t-elle Ă une civilisation unique, sinon uniforme ?
AprĂšs avoir, il y a un ou deux millions dâannĂ©es, crĂ©Ă© lâhumanitĂ©, lâAfrique subsaharienne sâest en-foncĂ©e dans lâisolement pendant des millĂ©naires.
France Forum, dans ce numĂ©ro, a fait appel Ă des Africains ou Ă des connaisseurs de lâAfrique pour attirer lâattention de ses lecteurs sur les douleurs et les espoirs de ce pays, qui interviendra dâune maniĂšre ou dâune autre, mais de façon croissante, dans la vie de nos peuples.
Toute transformation profonde de lâĂ©conomie et de la technique entraĂźne un bouleversement de la sociĂ©tĂ©, au moins dâune Ă©gale intensitĂ©. Tel est le cas aujourdâhui, Ă la suite de la mondialisation.
Tel est le cas aujourdâhui, Ă la suite de la mondialisation. La vie humaine, pendant cinq siĂšcles, fut inscrite dans le cadre de la nation, une « politie », comme Ă©crit Jean Baechler, qui se pose en sâopposant.
Lâaffaiblissement du sentiment quâengendrait cette forme dâorganisation sociale comporte, certes, des effets positifs, notamment du point de vue de la paix entre les peuples. Il ne faut pas sâĂ©tonner quâen contrepartie se produise une sorte dâĂ©vaporation du sens civique.
Une nouvelle motivation collective peutelle remĂ©dier Ă la dĂ©faillance des liens sociaux dâautrefois ? Le mĂ©diateur de la RĂ©publique constate le recul gĂ©nĂ©ral du sens communautaire et sâen inquiĂšte. Il a exprimĂ© cette grave prĂ©occupation dans son dernier, et remarquable, rapport et confirmĂ© son inquiĂ©tude au cours dâune rencontre avec la rĂ©daction de France Forum.
La Russie appartient Ă lâEurope. Par sa langue, sa religion, sa culture, ses mĆurs, son histoire.
Ă plusieurs reprises, elle a souvent rendu dâĂ©minents services Ă notre continent, au prix de son sang. Elle a nourri sa pensĂ©e, enrichi sa sensibilitĂ©. La Russie est nĂŽtre.
Avant de juger cette nation, il faut voir de quelles Ă©preuves elle est sortie â Ă peine â, quels traumatismes elle a subis par lâamputation de territoires cinq Ă six fois de la taille de la France et quel choc a reprĂ©sentĂ© lâĂ©croulement du systĂšme Ă©conomique et social.
Comme il Ă©tait prĂ©visible, et comme nous lâavions prĂ©vu, la crise financiĂšre engendre une crise sociale. Elle nâen est quâĂ son dĂ©but. Elle va enfler en 2010.
Lâensemble des conquĂȘtes sociales du dernier siĂšcle semble remis en cause. Le prĂ©sent numĂ©ro tente de sonner lâalarme, dans le prolongement de notre colloque qui a prĂ©conisĂ© « une nouvelle politique Ă©conomique ». Il est clair que celle-ci â une Ă©conomie sociale de marchĂ© â met au premier rang les prĂ©occupations Ă©voquĂ©es dans ce numĂ©ro.
« Rien ne sera plus comme avant ! » Cette formule usitĂ©e en conclusion dâun choc social violent est moins dĂ©prĂ©ciative quâil nây paraĂźt au premier abord.
Avec le tranchant de lâĂ©vidence, cette phrase sâapplique aujourdâhui Ă la crise financiĂšre qui a engendrĂ© la crise Ă©conomique, puis cette annĂ©e une crise sociale. Attendons les soubresauts politiques, encore inconnus, mais certainement pas doux et gais, qui en dĂ©couleront inĂ©luctablement !
Ce numéro de France Forum reprend les interventions du colloque organisé, au Sénat, le 3 avril 2009, « Face à la crise, une nouvelle économie politique ».
"La plus grave crise depuis 1929" répÚtent, d'un air navré, les augures qui n'avaient rien vu venir et qui ne perçoivent pas davantage aujourd'hui l'énorme vague sociale qui va déferler aprÚs la crise financiÚre, le désastre industriel et commercial en train de gonfler et demain la misÚre, avec ses conséquences humaines et politiques.
Des millions de chĂŽmeurs aux Etats-Unis, en Espagne, en Allemagne, en France...
Définir une nouvelle économie politique, une NEP, tel était l'objet du colloque tenu au Sénat, le 3 avril 2009. Au milieu des multiples interrogations que suscite la crise, il s'agit, pour la premiÚre fois d'un appel à un autre systÚme, à une autre doctrine que celle qui régit encore tous les plans de redressement.
La crise s'aggrave. Descendue de la mystĂ©rieuse sphĂšre financiĂšre elle s'est installĂ©e maintenant dans l'Ă©conomie rĂ©elle, oĂč travaillent et peinent producteurs et consommateurs.
Née aux Etats-Unis, elle a traversé les mers, en Europe, en Chine ; elle s'étend au monde entier.
Dans ce numéro, nous invitons nos amis à élaborer avec nous les principes et les méthodes permettant la renaissance de « l'économie sociale de marché », le seul systÚme capable de remettre en marche l'économie de l'Union européenne, et, par la suite, le reste du monde, sur le chemin du progrÚs et de la justice sociale.