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Les spécificités des ACLI : le cas français

parMaria CHIARA PRODI, présidente d’ACLI France

Articles de la revue France Forum

Le nouveau visage de l’émigré italien.

Servir une association internationale, intergénérationnelle et généraliste, dans un monde qui cloisonne et prône une spécialisation toujours plus pointue, est un vrai acte révolutionnaire. On ne peut pas être fidèle à la mission de solidarité et d’entraide qui a fait naître les associations chrétiennes des travailleurs italiens (ACLI) après la Seconde Guerre mondiale en renonçant à être un espace généreux. Le défi de transférer ces valeurs dans le contexte de l’émigration italienne en France consiste aussi à faire en sorte que cet espace, ample et ouvert, soit toujours reconnu comme essentiel par les nouvelles générations émigrées comme il l’était par le passé.

Les intérêts des successives vagues migratoires sont certes très différents. Le risque est de les juxtaposer alors que l’infrastructure institutionnelle qui règle la vie des Italiens à l’étranger reste une et une seule. De la collaboration entre les générations peut naître une vision capable, non seulement de garantir une relation durable entre l’Italie et ses ressortissants, mais également d’œuvrer pour une France accueillante et pour une citoyenneté européenne. Chacun, avec ses trajectoires personnelles, contribue à son émergence.

Les ACLI offrent une panoplie d’activités aux italiens arrivés fraîchement ou non.
 

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