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Outre-mer et économie maritime : promesses et défis

parPhilippe MOUCHARD

Articles de la revue France Forum

Grand témoin ou grande puissance : la France est « à l'heure » du choix.

Il y a quarante-six ans, le général de Gaulle prédisait : « L’activité des hommes se tournera de plus en plus vers la recherche de l’exploitation de la mer. Et, naturellement, les ambitions des États chercheront à dominer la mer pour en contrôler les ressources1. » Or, aujourd’hui, grâce à la convention de Montego Bay, l’outre-mer donne à la France 97 % d’un domaine maritime considérable. Cet atout lui permet de bénéficier d’une position privilégiée sur la scène internationale. Il est également synonyme de potentiel économique prometteur.


DES POTENTIALITÉS À CONNAÎTRE, À RECONNAÎTRE, À VALORISER. La France, de par ses douze départements et collectivités d’outre-mer (DCOM), possède la deuxième plus grande zone économique exclusive (ZEE) du monde, derrière celle des États-Unis, mais devant celle de l’Australie. Elle couvre approximativement 8 % de la surface de toutes les ZEE du globe, tandis que la superficie terrestre de la République française ne représente que 0,45 % de la superficie des terres émergées. Ses quelque 11 millions de km² sont destinés à être encore accrus2, portant la ZEE française à...

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1. Discours de Brest, 2 février 1969. 
2. Projet EXTRAPLAC : près d’un million de km² supplémentaires sont d’ores et déjà acquis. 

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