Si la question des déplacés climatiques s’inscrit dans une évidente actualité scientifique et sociétale, elle renvoie aussi à des traditions et croyances millénaristes enfouies au plus profond de chacun.
L'évocation de l’Afrique autorise très souvent les mêmes commentaires : terre des laissés-pour-compte, tensions géopolitiques empêchant tout développement, élites corrompues et dirigeants politiques peu fréquentables, etc. Inutile de s’échiner à expliquer que ces poncifs sont, à bien des égards, éculés et que les parties francophone, anglophone, lusophone et arabophone du continent sont, en réalité, radicalement différentes.
Source de toute vie, espaces d’une extraordinaire beauté et d’une grande diversité, nos mers et nos océans ont, de tout temps, bercé nos croyances et éveillé nos rêves d’aventure les plus fous.
Il faut nous préoccuper de la Terre. Pendant des millénaires nous l'avons prise comme elle était, un don de Dieu que l'on remerciait par des prières ou des sacrifices ou auprès duquel on se plaignait de la "marâtre Nature".
Depuis Descartes nous, Occidentaux, avons décidé de renverser les rôles et de devenir "maître et seigneur" de celle-ci. Un tyran plutôt, un exploiteur effréné, nous disent les scientifiques. Réfléchir pour agir. Rattraper le Destin par ses basques et donner un autre sens au Progrès, à la Croissance devenue l'idole des temps modernes, telle est l'ambition de France Forum. Elle paraît démesurée par rapport à nos moyens, mais elle est inspirée par une conception de la vie qui nous dépasse et nous motive. Nous et combien d'autres !