Dans cette troisième et dernière livraison consacrée à la crise engendrée par l’épidémie de Covid-19, la communauté d’auteurs de France Forum finit de livrer ses réflexions sur les turbulences que le monde traverse depuis plusieurs mois.
Le choc de la Covid va-t-il durablement changer les individus et changer le monde ? La manière de vivre, de travailler, de consommer, de prendre soin de soi, de circuler, d’habiter sera-t-elle différente de ce qui était connu jusqu’à présent ?
Plus encore en ces périodes de grèves SNCF, et surtout s’il s’agit de parler de mobilité et de transports, la tentation est grande de se concentrer sur les trains qui n’arrivent pas à l’heure.
Introduire un ensemble d’articles couvrant d’une manière aussi complète la diversité indienne est une tâche délicate.
Il est rare que la rédaction de France Forum utilise un mot anglais pour le titre de l’un de ses numéros. Mais puisque même la candidature de Paris pour les Jeux olympiques de 2024 a fait ce choix, faut-il avoir des scrupules ?
Pléthore de colloques et de conférences sur l’éducation ont déjà été organisés, notamment sur l’Éducation nationale, mais très peu sur les sociétés du savoir. Cette question est nouvelle, complexe, internationale et donc difficile à appréhender.
8 juin 1817 : les canuts lyonnais brisent les nouvelles machines à tisser qui menacent leur savoir-faire et leur emploi.
25 juin 2016 : les chauffeurs de taxi renversent les voitures des prestataires de la société Uber et dénoncent une concurrence qu’ils jugent déloyale.
L’art et la culture font de la France un pays du savoir-vivre et du savoir-faire souvent enviés, parfois copiés, mais rarement égalés. Cette diversité et cette richesse sont le fruit d’un artisanat d’exception, cultivé depuis des siècles, qui témoigne de la créativité et de l’inventivité de la France. Quelle que soit la région, il y a toujours des découvertes à faire, des trésors cachés à découvrir.
Les chiffres de l'injustice sociale sont éloquents : plus de 200 millions d'hommes et de femmes sont au chômage, 40 millions de jeunes sans emploi, la moitié de la population mondiale sans aucune couverture sociale, sans compter la question du travail forcé, celle des discriminations faites aux femmes ou les pressions exercées sur les libertés syndicales.
Ce numéro de France Forum prend acte des transformations de la cellule familiale, tente d’abord d’ouvrir une réflexion sur ce bouleversement historique, mais aussi de faire apparaître les éléments d’une refondation de la famille. Celle-ci ne disparaîtra pas, mais s’adaptera aux nécessités et aux avantages de la globalisation.
La crise s'aggrave. Descendue de la mystérieuse sphère financière elle s'est installée maintenant dans l'économie réelle, où travaillent et peinent producteurs et consommateurs.
Née aux Etats-Unis, elle a traversé les mers, en Europe, en Chine ; elle s'étend au monde entier.
Dans ce numéro, nous invitons nos amis à élaborer avec nous les principes et les méthodes permettant la renaissance de « l'économie sociale de marché », le seul système capable de remettre en marche l'économie de l'Union européenne, et, par la suite, le reste du monde, sur le chemin du progrès et de la justice sociale.
"Le monde est branloire pérenne" écrivait Montaigne. De nos jours cette constatation a envahi les esprits. Il s'y ajoute la conscience, aussi brumeuse que malheureuse, qu'ont les Européens du renversement en leur défaveur du déséquilibre dynamique d'autrefois.
Il en résulte une appréhension du déclin. Celle-ci se transforme de plus en plus en méfiance à l'égard des puissances émergentes et en hostilité envers les prolétaires des pays qui ont raté leur développement.
Notre ambition ici est de contribuer à dissiper les préjugés, à en décrasser les esprits.
Plus que jamais, l'avenir de l'humanité dépend des progrès de la recherche scientifique.
Du corps humain à la conquête de l'espace, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, tous les chercheurs du monde s'acharnent à percer les secrets de l'univers, et à en tirer les applications pratiques, seul espoir d'une croissance saine. Il est donc légitime de s'interroger sur l'état de notre enseignement supérieur, sur l'université notamment, autrefois nommée "aima mate" et où travaillent dans notre pays plus de la moitié des chercheurs.
Le débat sur la laïcité surgit souvent dans des périodes de crise crise culturelle lorsque la tentation communautariste se fait pressante, crise spirituelle lorsque la société s'enferme dans l'exclusivité de rapports marchands, crise démocratique lorsque les institutions n'assurent plus l'indépendance et l'égalité des cultes, c'est-à-dire la plus intime des libertés.
La laïcité institutionnelle a évolué : du combat de la loi de 1905, elle est devenue aujourd'hui une démarche d'ouverture qui tente de faire de la diversité religieuse une richesse pour la France, dans le respect protecteur de chaque religion.
C'est dans ce même esprit d'ouverture que France Forum a conçu ce dossier.
Le travail de Carl Schmitt, un des grands penseurs politiques du XXe siècle, a longtemps été dénigré, puis oublié en raison de sa collaboration initiale avec le régime nazi.
1998 marque le 40e anniversaire de la Ve République.
Le professeur Pierre Avril s'essaie à un bilan de notre Constitution à un moment particulier, celui d'une cohabitation entre un président de la République et un premier Ministre de conviction politique opposée : « Paradoxalement, la défaite qui retire au président de la République les moyens de gouverner n'affecte pas sa fonction elle-même et la légalité devient la légitimité minimale qui empêche les vainqueurs d'aller jusqu'au bout de leur victoire. »
Le titre de l'article d'ouverture de Rolland de Renéville étonne : « Le charme discret de l'université rétro ».
Jacques Nantet revient sur l'œuvre et la vie de Soljenitsyne, « contestataire de toutes les contestations ».
Etienne Borne et Henri Bourbon signent un éditorial qui questionne le centre politique au lendemain des élections législatives de 1967.
France Forum consacre un important dossier à l'autre Amérique, l'Amérique latine.
George Le Brun Keris compare, dans son article « Sous la marée du coton bleu », les communismes chinois et russe.