Beaucoup de conflits sont la conséquence d’affrontements intérieurs provoqués par des antagonismes religieux.
France Forum, pourtant reconnu pour son activité internationale et son empressement à faire découvrir les géopolitiques du monde à ses lecteurs, n’avait étonnamment jamais traité directement de l’Italie.
La Covid-19 n’a pas eu d’effets importants sur les conflits armés en cours, la guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan avec des milliers de morts de part et d’autre ayant même éclaté au plus fort de la crise sanitaire : 8 000 tués en quarante-quatre jours !
La Turquie, immense civilisation dont les héros se nomment attila, Tamerlan, Soliman le Magnifique ou Atatürk, est une source inépuisable d’interrogations.
Pourquoi écrire encore sur l’Union européenne alors que tant d’observateurs estiment que la « polycrise » qui l’affecte depuis des années remet en cause jusqu’à son utilité même ?
Ce hors-série de France Forum reprend les actes d’un colloque organisé par l’institut Jean Lecanuet, l’Observatoire franco-russe, l’IRIS et le groupe sénatorial d’amitié France-Russie, en novembre 2015, sur les relations entre la France, l’Union européenne et la Russie.
Le sport gouverne le monde. Cette idée est communément répandue et trouve encore plus d’acuité au moment des grandes manifestations sportives internationales. On l’a mesuré au moment des Jeux olympiques en Chine, plus récemment lors des JO d’hiver de Sotchi et de la Coupe du monde de football au Brésil, ou encore dans les débats sur la Coupe du monde de football, en 2018, en Russie et au Qatar, en 2022.
Dernier espace naturel encore quelque peu préservé, l’Arctique sera pourtant un enjeu géostratégique majeur de demain.
La croissance est une idée nouvelle pour l’humanité.
Une réalité nouvelle ! Elle a pris naissance en Occident au XIXe siècle, en résultat d’une révolution, qui n’était pourtant pas celle de 1789 en France. Elle a concerné au premier chef, en Angleterre d’abord, puis dans toute l’Europe, l’utilisation de l’énergie fossile. La machine à vapeur siffla, comme les locomotives d’alors, le début de l’ère nouvelle. Comme alors également, les esprits paralysés par leurs craintes et leurs préjugés s’opposent aujourd’hui au développement des énergies provenant de la fusion de l’atome ou de l’extraction du gaz de schiste.
La Russie appartient à l’Europe. Par sa langue, sa religion, sa culture, ses mœurs, son histoire.
À plusieurs reprises, elle a souvent rendu d’éminents services à notre continent, au prix de son sang. Elle a nourri sa pensée, enrichi sa sensibilité. La Russie est nôtre.
Avant de juger cette nation, il faut voir de quelles épreuves elle est sortie – à peine –, quels traumatismes elle a subis par l’amputation de territoires cinq à six fois de la taille de la France et quel choc a représenté l’écroulement du système économique et social.
Un tel titre va surprendre et, nous l'espérons, choquer les adorateurs ou les intoxiqués du bruit médiatique, sans compter ses manipulateurs et ses profiteurs.
La réponse à cette assertion, nous la connaissons par coeur. Rien n'est plus conforme à l'ambition démocratique que l'information du citoyen. Dans ce numéro nous essaierons d'y voir plus clair avec l'aide d'éminents spécialistes.
Le titre, tiré d'un poème de Péguy, fait ressortir, avec ce numéro, la profonde originalité de notre revue.
Nous ne nous contentons pas d'analyser la crise économique que d'autres, pourtant beaucoup mieux armés de dialectique spécialisée, ont découvert souvent après nous. Nous discernons en elle, seuls de notre espèce, un grand tournant culturel et spirituel, l'avènement de la vraie civilisation, universelle, mondiale, unifiant les idées du genre humain.
Un coup de jeune ne fait jamais de mal, à condition que sous l'emprise des pesanteurs sociologiques il ne soit pas un coup de bluff, un coup de pub !
La campagne présidentielle a déclenché une explosion de jeunesse. Pourquoi ?
Il serait difficile, en tout cas fort léger, de nier qu'une crise profonde atteint le monde occidental.
Il s'agit à la fois d'une crise morale liée au déclin des idéologies, d'une évolution démographique que l'on sait défavorable, de conflits non réglés notamment au Proche-Orient et, bien entendu, de dérives financières entraînant la chute des marchés financiers qui s'est précipitée depuis le milieu de 2002.
Faut-il s'en effrayer et se lamenter, tout en ne sachant que faire ?
Le siècle n'a que quelques mois et l'interrogation demeure : « Imaginer le XXIe siècle ? Quel risque ! », écrit René Pucheu dans le prolongement d'un premier article sur le sujet dans le n° 327.
Il a lu la presse depuis le 31 décembre 1999 et en a extrait et commenté le meilleur. Comme ces propos de Steiner relevés dans Le Figaro : « Je pressens une république de la solitude des âmes. »
Un débat autour de la démocratie chrétienne est organisé par France forum autour d'Etienne Borne, Felix Lacambre, Louis Terrenoire, Henry Théry, Marc Scherer.