À quoi reconnaît-on un grand président de la République ? À l’évidence, à sa capacité à donner envie à des milliers de jeunes de s’engager en politique.
France Forum, pourtant reconnu pour son activité internationale et son empressement à faire découvrir les géopolitiques du monde à ses lecteurs, n’avait étonnamment jamais traité directement de l’Italie.
La Covid-19 n’a pas eu d’effets importants sur les conflits armés en cours, la guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan avec des milliers de morts de part et d’autre ayant même éclaté au plus fort de la crise sanitaire : 8 000 tués en quarante-quatre jours !
Dans cette troisième et dernière livraison consacrée à la crise engendrée par l’épidémie de Covid-19, la communauté d’auteurs de France Forum finit de livrer ses réflexions sur les turbulences que le monde traverse depuis plusieurs mois.
Le choc de la Covid va-t-il durablement changer les individus et changer le monde ? La manière de vivre, de travailler, de consommer, de prendre soin de soi, de circuler, d’habiter sera-t-elle différente de ce qui était connu jusqu’à présent ?
C’était une vraie gageure. Solliciter en un temps record, en plein confinement, les presque sept cents dirigeants politiques, diplomates, universitaires, scientifiques, chefs d’entreprise, responsables associatifs, qui avaient écrit pour France Forum au cours des six dernières années et leur demander de s’exprimer sur le monde de l’après-Covid-19.
La Turquie, immense civilisation dont les héros se nomment attila, Tamerlan, Soliman le Magnifique ou Atatürk, est une source inépuisable d’interrogations.
« Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (chapitre 22, Ancien Testament)
Il y a, en ce moment, dans les primaires du camp démocrate, un je-ne-sais-quoi d’inhabituel.
Pourquoi écrire encore sur l’Union européenne alors que tant d’observateurs estiment que la « polycrise » qui l’affecte depuis des années remet en cause jusqu’à son utilité même ?
Plus encore en ces périodes de grèves SNCF, et surtout s’il s’agit de parler de mobilité et de transports, la tentation est grande de se concentrer sur les trains qui n’arrivent pas à l’heure.
Introduire un ensemble d’articles couvrant d’une manière aussi complète la diversité indienne est une tâche délicate.
Il y a soixante ans, en février 1957, le premier numéro de France Forum avait pour titre « Le destin du monde en suspens : de l’Onu à l’Eurafrique ».
L'évocation de l’Afrique autorise très souvent les mêmes commentaires : terre des laissés-pour-compte, tensions géopolitiques empêchant tout développement, élites corrompues et dirigeants politiques peu fréquentables, etc. Inutile de s’échiner à expliquer que ces poncifs sont, à bien des égards, éculés et que les parties francophone, anglophone, lusophone et arabophone du continent sont, en réalité, radicalement différentes.
Pléthore de colloques et de conférences sur l’éducation ont déjà été organisés, notamment sur l’Éducation nationale, mais très peu sur les sociétés du savoir. Cette question est nouvelle, complexe, internationale et donc difficile à appréhender.
Ce hors-série de France Forum reprend les actes d’un colloque organisé par l’institut Jean Lecanuet, l’Observatoire franco-russe, l’IRIS et le groupe sénatorial d’amitié France-Russie, en novembre 2015, sur les relations entre la France, l’Union européenne et la Russie.
Ce numéro hors-série de France Forum réunit les actes de deux colloques qui se sont tenus au cours de l'année 2015 : "Prévision, prédiction et stratégie" et "Expressions de la puissance au XXIe siècle".
L’enjeu pour l’égalité femmes-hommes est planétaire, sociétal, économique et politique. Bien que majoritaires sur le plan démographique dans le monde et en France, les femmes peinent à sortir du statut d’éternelle minorité. Or, le degré de civilisation d’une société se mesure à la place qu’elle donne à ses minorités.
Cela se dit dans toutes les instances internationales, le gouvernement français s’investit considérablement dans l’organisation de la conférence Climat, dite COP21, qui se tiendra à Paris, en décembre prochain.
Ancienne route de la Soie et vaste région constituée des cinq républiques issues de l’ex-URSS – Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan – et de leurs marges – Sibérie russe, Xinjiang chinois, zone Afghanistan/Pakistan, pourtour caspien –, l’Asie centrale est devenue un espace géopolitique majeur.
Dernier espace naturel encore quelque peu préservé, l’Arctique sera pourtant un enjeu géostratégique majeur de demain.
La pauvreté reste une constante de la condition humaine. La sollicitude des plus favorisés est toujours aussi nécessaire. D’un certain point de vue, elle devient encore plus indispensable. La prospérité croissante des uns entraîne, par comparaison, des comportements de désespoir, d’envie, de haine, d’abattement chez ceux qui se rendent de plus en plus compte qu’ils restent au bord de la route du progrès.
Rassemblant d'éminentes personnalités européennes, la conférence organisée par EuropaNova, en octobre dernier, est extrêmement riche. Elle soulève des questions fondamentales sur l’avenir de l’Europe et, plus précisément, sur celui des Européens et de leurs enfants.
L'Amérique du Nord jette son ombre gigantesque sur celle du Sud, non seulement aux yeux de ses habitants, mais aussi à ceux des Européens.
A l’été 2012, le département américain de la Justice abandonne définitivement toute poursuite pénale contre la banque d’affaires Goldman Sachs.
La croissance est une idée nouvelle pour l’humanité.
Une réalité nouvelle ! Elle a pris naissance en Occident au XIXe siècle, en résultat d’une révolution, qui n’était pourtant pas celle de 1789 en France. Elle a concerné au premier chef, en Angleterre d’abord, puis dans toute l’Europe, l’utilisation de l’énergie fossile. La machine à vapeur siffla, comme les locomotives d’alors, le début de l’ère nouvelle. Comme alors également, les esprits paralysés par leurs craintes et leurs préjugés s’opposent aujourd’hui au développement des énergies provenant de la fusion de l’atome ou de l’extraction du gaz de schiste.
Ce numéro de France Forum, sans prétendre détenir les clés de la solution, essaie de présenter au moins les questions que pose, à tous, la mondialisation en cours.
Elle va déclencher des processus d’adaptation d’une ampleur aussi considérable que ceux produits par la révolution industrielle du XIXe siècle. Ils concerneront l’ensemble des activités humaines, ils entraîneront de lourdes conséquences pour la planète, au moment où le seuil des 7 milliards d’habitants vient d’être dépassé.
Le monde arabe s’est réveillé.
France Forum publie, ici, le compte rendu du colloque organisé par la nouvelle fondation Jean Lecanuet, sous la présidence du sénateur Yves Pozzo di Borgo, au Sénat, le 27 juin 2011. Le thème du colloque répond à une interrogation répandue en particulier dans l’Union européenne et aussi chez beaucoup de révolutionnaires arabes.
Au singulier, malgré la diversité des États chez lesquels des mouvements politiques d’importance, des révoltes pacifiques ou brutales viennent de se manifester (le mot est significatif) depuis le début de cette année.
Il est trop tôt pour savoir ce qui sortira de l’agitation actuelle. Combien de pays feront le choix de la démocratie ? Quel effet cela aura-t-il sur « leur développement économique et social », jusqu’à présent entravé et étouffé par des régimes autoritaires renversés ou ébranlés ? Quels changements pour la femme qui a un rôle clé à jouer pour un avenir radieux ?
De manière assez inattendue, la tornade de la crise financière s’est tournée vers l’euro. Celui-ci résiste par son poids, ses institutions, la qualité de ses défenseurs.
La monnaie unique de l’Union n’est pas née dans l’ambiguïté : elle s’est toujours affirmée comme un pari, aussi bien chez Delors que chez Kohl ou Mitterrand. Celui que l’enthousiasme des Européens, doublé de la nécessité, rassemblerait peu à peu les Etats dispersés dans leurs différences de productivité et de gestion.